La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle)

Fellow

Histoire et civilisation du livre - Revue internationale, Droz, 2017, 13, pp.17-37

Renaud Adam 1, 2, 3

 
1 LE STUDIUM Institute for Advanced Studies, 45000 Orléans, France
Université de Liège, 4000 Liège, Belgique
CESR - Centre d'études supérieures de la Renaissance UMR 7323, France

Abstract

Lorsque l’on évoque le phénomène de la contrefaçon sous l’Ancien Régime, les historiens du livre se montrent parfois hésitants sur l’acceptation qu’il convient de lui donner : faut-il le limiter à l’aspect strictement juridique ou doit-on plutôt l’étendre au domaine éthique ? Ils s’entendent toutefois sur le préjudice porté à l’auteur, au créateur ou encore au producteur victime de la contrefaçon. De notre point de vue, et même s’il n’est pas toujours aisé de saisir pleinement les contours de cette notion, nous réconcilierions volontiers les deux acceptations en employant les formules suivantes : la « contrefaçon stricto sensu » qui renvoie à l’aspect purement juridique et la « contrefaçon lato sensu » qui élargit le concept à l’imitation frauduleuse d’un ouvrage (page de titre, adresse bibliographique, mise en page…).

Keywords

Contrefaçon
Histoire
Civilisation
Published by

Histoire et civilisation du livre - Revue internationale