La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle)
Histoire et civilisation du livre - Revue internationale, Droz, 2017, 13, pp.17-37
Abstract
Lorsque l’on évoque le phénomène de la contrefaçon sous l’Ancien Régime, les historiens du livre se montrent parfois hésitants sur l’acceptation qu’il convient de lui donner : faut-il le limiter à l’aspect strictement juridique ou doit-on plutôt l’étendre au domaine éthique ? Ils s’entendent toutefois sur le préjudice porté à l’auteur, au créateur ou encore au producteur victime de la contrefaçon. De notre point de vue, et même s’il n’est pas toujours aisé de saisir pleinement les contours de cette notion, nous réconcilierions volontiers les deux acceptations en employant les formules suivantes : la « contrefaçon stricto sensu » qui renvoie à l’aspect purement juridique et la « contrefaçon lato sensu » qui élargit le concept à l’imitation frauduleuse d’un ouvrage (page de titre, adresse bibliographique, mise en page…).
Keywords
Histoire et civilisation du livre - Revue internationale