L'Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (IRBI)
Faculté des Sciences et Techniques
Avenue Monge, Parc Grandmont
Tours 37200
France
L’IRBI se consacre à l’analyse des interactions entre les insectes et leur environnement biotique et abiotique. La diversité des compétences se perpétue depuis la création de l’unité (1961) en réunissant sous un même toit des chercheur.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s issus de différentes disciplines (écologie, physiologie, génétique, chimie, physique, bioinformatique et mathématiques), faisant de l’IRBI un lieu rare à l’identité internationale affirmée autour des sciences de l’insecte. Pour appréhender le puzzle du vivant et affronter la complexité des systèmes biologiques, de leur fonctionnement et de leur évolution, l’IRBI met ainsi en oeuvre une approche résolument intégrative dans une démarche scientifique à l’interface de la biologie de l’organisme, de l’écologie et de la biologie évolutive. Les domaines de transfert vont de la lutte biologique pour une agriculture durable au développement de nouvelles technologies de lutte contre les insectes vecteurs de maladie et les insectes invasifs en milieu urbain et naturel, en passant par le biomimétisme ou la production d’insectes pour l’alimentation animale/humaine.
Thèmes de recherche :
L’IRBI est structuré en 3 équipes :
- IMIP : Biodiversité et fonctionnement des interactions micro-organismes / insectes / plantes
- ESORE : Evolution sociale et réponses à l’environnement
- INOV : Interactions organismes-environnements
Equipements et technologies :
L’IRBI possède des équipements uniques permettant de travailler dans des conditions expérimentales ultra-contrôlées, de visualiser les processus physiques invisibles qui régissent le vol et la locomotion des insectes, de décrypter les mécanismes moléculaires à la base des interactions entre les insectes et leur environnement et de leur formidable capacités d’adaptation. L’IRBI s’appuie sur un ensemble de plateformes technologiques d’Ecologie chimique, d’Ecologie comportementale, d’Ecologie physique, d’Ecologie fonctionnelle, d’Ecologie évolutive et de Génomique environnementale. L’Institut abrite également un Insectarium avec plus de 25 espèces d’insectes élevées en permanence et déploie des dispositifs d’étude et de suivi de la biodiversité in Natura.